Qui sommes nous ? Qui est cette équipe de DRF ? Nos meilleurs ennemis. L'équipe contre laquelle on a le plus joué. C'est bizarre à la sortie de chaque match, on aurait presque l'impression de ne pas les avoir reconnus.
Ce soir DEDER, qui était puni au buts, sur l'injonction du NOUF, a fait 1 arrêt. Et 4 prises de balles aériennes sur des centres. Il s'est fait remarqué tout de même. Il nous a rappelé qui nous sommes. Il a fait du ballezébutien tout seul. Notons tout de même que le ballezébutien est quelque chose qui se fait la plus grande partie du temps tout seul. Sans ça, nous n'aurions pas été nous mêmes. Bravo.
Autre exemple de l'état d'esprit exemplaire de DEDER (juste ensuite de celui de CESC) : après le match, DEDER nous dit tranquillement que ça ne l'amusait pas de relancer trop souvent à ras de terre sur CHOUK. Il a préféré s'exercer à trouver CESC de la tête.
Relance au pied, et relance à la main tout de même, avec la main sans gant. Ses gants le gênent pour les relances à la main, donc il a préféré opéré avec seulement un gant à sa main gauche.
Sa présence de ce soir, nous ferait presque nourrir quelques regrets quant à son séjour en station, 15 jours auparavant, et l'avalanche d'absences qui ont servi les druides.
En parlant de ski fâche, et cela fera l'objet d'une étude attentive de ma part, qui peut se faire concurrence à l'exemplarité de notre capitaine chéri ? C'est seulement le deuxième jeudi soir en 5 ans et demi où il n'est pas présent avec l'équipe. La première fois les adversaires déclarèrent forfait. (faut-il y voir un lien de causalité ?)
Nous apprenions en début de semaine que YANOS avait pris son forfait de remontées mécaniques. Puis 2 jours plus tard qu'il en avait pris un pour NOUF.
Ils ne nous ont pas laissé orphelins. DEDER et ALAN ficelés en renfort, avec position bien définie, et speech tactique d'avant match au CESC dont on a senti qu'il ne parlait pas qu'avec son énergie à lui ce soir.
Ce soir c'était grand soir. Au milieu de tous ces événements, le retour du prodige italien : ROMANOVITCH rafistolé à coups de milliards de patience de sa part. Bon on lui avait dit 2 mois sans rien faire du tout de rien du tout. On arrive à 1 mois et demi c'est bon ! Première course pendant l'échauffement, match engagé dans la course, et aucune douleur en sortie. Cela a-t-il joué sur le non cadrage de ses tirs ?
Les consignes téléphonées.
On ne change pas une composition qui gagne. DEDER aux buts, défense ALAN CHOUK, et rotation sur les 4 postes du milieu entre ROMANO, BEBEN, CESC, PAPAK et RICO toutes les 6 minutes. C'était qui le capitaine ce soir ? C'était CESC ! Yes sir !
La Courneuve 19h39 : coup d'envoi.
Ils jouent en blanc ? on peut garder nos pulls ? ah ils jouent en noir. Leur gardien finit de se changer dans les vestiaires pendant que le coup d'envoi est donné. Ils étaient plus que 7, un autre joueur l'a remplacé 4 minutes. Sur les premiers moments du match, BEBEN redescend assez bas, et ALAN s'est vite retrouvé ailier, on attaque à 5. Ils ont joué avec une pointe qui restait bien 20 mètres en avant du reste de son équipe, un peu coupée. Cette pointe unique nous a un peu gêné dans le placement défensif, mais finalement se trouvait toujours dos au buts s'il recevait le ballon, et comme il ne provoquait pas énormément, attendait la montée de ses coéquipiers. À 5 devant, cela leur a mis une certaine pression, et leur milieu est resté assez bas. Cela nous a permis de récupérer des ballons assez haut. Dans cette première partie du match ils ont réussi à passer balle au pied 3, 4 fois. Par contre, ils ont pêché dans la dernière passe ou n'ont pas cadré leurs frappes. Malgré la faible marque au tableau d'affichage, nous nous sommes crées quelques occasions dans cette première mi-temps. RICO fait 2 frappes non cadrées, CESC reprend un centre de PAPAK de volée qui passe de peu à côté. ROMANO profite d'un appel de CESC au centre pour déborder son adversaire et frapper à côté en tête à tête avec le gardien. CHOUK fait une frappe de demi volée sur un corner bien boxée par le gardien. La récupération du ballon devient meilleure de notre côté avec le match qui avance. La conservation par contre non : pas meilleure mais pas mauvaise. On se projette assez vite vers l'avant, ce qui ne se fait pas non plus sans pertes de balles, mais sans conséquence.
1-0 : Sur une récupération d'ALAN en défense, il lance PAPAK sur l'aile droite, qui se lance à son tour. Il fait un une deux avec BEBEN et pique sa balle au dessus du gardien pour ouvrir la marque.
Changement de terrain à la mi-temps.
À la reprise, DRF a quelques velléités de pressing, mais cela ne change pas la physionomie de la fin de la première mi-temps. Nous avons globalement plus la possession du ballon et plus d'occasions. ALAN monte moins et BEBEN joue plus haut.
2 coups de pieds arrêtés vont grandement nous aider à nous mettre à l'abri du DEDER show. Tirés du même endroit, comme un corner ouvert.
2 touches. 2 têtes. 2 buts. 2 minutes.
2-0 : CHOUK tire la touche, que l'on a rejoué parce qu'un des leurs refaisait ses lacets. Le ballon arrive au deuxième poteau ou PAPAK et RICO l'attendent se marquent mutuellement. C'est PAPAK qui est le premier et qui accompagne le ballon de la tête dans le but.
3-0 : CHOUK tire la touche, que l'on a pas rejoué. Mais qu'on a décidé de joué pareil. ALAN a refait ses lacets plus tard. Et CESC aussi. Mais la touche était pour DRF sur ce coup. Bref. Le ballon, un peu plus tendu est pour le second poteau. RICO qui la voit un peu courte fait l'effort. Dans l'élan du saut en avant pour devancer son défenseur, il frappe bien la balle, croisée vers le sol.
Ensuite, DRF se découvre plus, et met plus de pression en combinant plus au milieu ou sur les ailes, en triangle. La possession s'inverse, même si nous continuons à relancer avec DEDER, CHOUK, ALAN et BEBEN. Par contre, les passes d'enclenchement arrive moins.
3-1 : Suite à un corner, ou une action où l'on s'est découvert, le ballon est dégagé fort, en l'air au milieu du terrain par la défense de DRF. DEDER avancé, est le premier sur le ballon. Mais au lieu de nous faire admiré sa technique il rate la balle. Leur attaquant est le plus prompt et résiste au retour de DEDER pour marquer.
Après ce but DRF pousse un peu plus. Leur action du match, et l'arrêt de DEDER. Une construction sur l'aile gauche aboutit à un centre repris au premier poteau du plat du pied. Cela a manqué un peu de puissance pour surprendre DEDER. Ils se font plus pressant mais ne trouve pas souvent le décalage. Il y a bataille pour le ballon dans notre moitié de terrain. La fin du match, est l'occasion pour nous d'en rater quelques unes. Notamment, une frappe bien placée de RICO, près du poteau du plat du pied que le gardien va bien chercher avec sa main droite. Et une PAPAK. Il voulait tout de même sentir une pointe de je ne sais quoi qui le tourmente après le match. RICO dans la même position que sa frappe précédente voit que PAPAK est avec lui, il lui glisse la balle. Plat du pied de PAPAK, angle d'ouverture trop grand : à droite. Fin du match c'était la dernière action. 20h35.
Un DRF que je ne connaissais pas ce soir, pour un match pas trop compliqué, qu'on a réussi à pas saborder.