BALLEZÉBUTS, ON A LE MÊME MAILLOT, MAIS ON A PAS LA MÊME PASSION.

BALLEZÉBUTS, ON A LE MÊME MAILLOT, MAIS ON A PAS LA MÊME PASSION.
On aurait dû jouer à six, sept évident.

dimanche 3 février 2008

BALLEZEBUTS 0-7 MERMOZ (0-1)


C'est le dénouement de cette première phase de poules du groupe C2. A l'occasion de cette dernière journée de première partie de championnat, les Mermoz sont sûrs de participer aux play-offs.
Le second fauteuil se joue entre Cosmos, Guignol et nous.
Nous affrontons Mermoz.
Avant le match, nous sommes à égalité de points avec Cosmos, à 14. Guignol est à 13 points. Nous avons la moins bonne différence de buts. Nous sommes contraints à la victoire pour nous qualifier avec mermoz. Ceci conjugué, avec une victoire de Guignol sur Cosmos.
La seconde partie du contrat sera remplie.


Ce dernier match est un peu particulier. Il se joue après la trêve de fin d'année, et, nous fait nous déplacer pour la première fois au parc interdépartemental des sports de Créteil.
La découverte de cet endroit nous réserve des surprises.
Passons l'aspect exploration du complexe sportif et localisation du bon terrain.
Ce qui change pas mal, c'est un seul vestiaire pour les 2 équipes. et surtout c'est éclairage seulement d'un seul côté du terrain.
Ce qui fait qu'il y a une mi-temps où tu crois que tout le monde est avec toi, parce qu'ils sont tous noirs. Tous à l'ombre.
Ca a l'air de simplifier les choses de prime abord que tout le monde soit avec toi...

Reprenons.
On arrive pour le dernier match où tout se joue, contre la seule équipe à qui on a pas réussi à marquer un seul but, avec l'obligation de gagner pour jouer avec le grands.

Le temps de ce match est sec et congelant.

Le 7 :

Nico
Chouk Nouf
Rico Alex Tush
Cyrilus
remplaçants : Cesco, Ben
Caméraman : Yanos

Nous commençons le match face à la lumière.
Dans son ensemble cette première mi-temps, est bonne de la part des 2 équipes. Il n'y a pas énormément d'occasions franches.
Mermoz se repose sur des tirs éloignés, déclenchés rapidement.
Nous avons autant de mal que lors du premier match à nous créer ces occasions franches. Mais celles que l'on a eues, ont été plus franches.
Au départ, nous sommes physiquement plus juste que chacun des joueurs de Mermoz. L'impression que l'on a, c'est qu'ils s'engagent avec nous dans ce duel physique, comme dans un jeu d'échec de gestion des efforts jusqu'à ce qu'il y ait une des 2 équipes qui craque.
A ce jeu là, pendant la première mi-temps nous tenons. Ils arrivent globalement à pousser plus loin leurs constructions offensives, mais nous ne déméritons pas.

Première occasion franche pour Mermoz. Suite à une frappe de la gauche repoussée par Cyrilus, leur attaque récupère le ballon. Ils peuvent recentrer pour une tête au second poteau bien croisée. Elle passe à côté.
Sur une autre de leur montée, ils sont moins concluants. Nous interceptons le ballon sur une mauvaise passe. Notre contre attaque nous donne du baume au coeur. Nouf lance bien Nico. Au milieu de 2 joueurs adverses, Nico remet en une touche sur Nouf. Ce dernier est idéalement placé. Il décoche une bonne frappe cadrée, sur laquelle le gardien s'envole bien pour l'écarter du chemin des filets.
Nous avons une autre occasion nette, dans cette première mi-temps. Corner tiré par Chouk de la droite. A mi hauteur, Nouf n'est pas loin de pouvoir placer une bonne tête au premier poteau. La balle n'est touchée que par Nico de l'intérieur du pied. Surpris de lui voir arriver le ballon, il ne peut orienter la trajectoire vers le but. Mermoz se dégage mollement. Cesco est aux aguets à l'entrée de la surface. Il peut tranquillement se positionner pour effectuer une bonne demi volée, cadreé. Elle arrive malheureusement directement dans les bras du gardien.
Le scénario devient à ce moment là moins favorable pour nous. Pas au meilleur moment, juste avant la pause. Sur une touche anodine, jouée du flanc droit de leur défense pour l'ailier, celui-ci prend le ballon, se débarasse d'Alex, Chouk et Ben et file battre en solo Cyrilus trouvant le petit filet opposé. Dommage.

C'est la mi-temps.
La qualification pour les play-offs s'éloigne. Pas trop encore mais ça ne s'engage pas dans la bonne direction.
Par contre, vis-à-vis du match, ça s'inscrit dans la continuité du match aller. On a l'impression de pouvoir tenir, tout en sentant que nous sommes sur la corde raide face à cette équipe solide.
Nous réalisons une bonne prestation sur cette première partie, avec ce petit goût amer d'un petit détail qui nous agace.
Nous sommes un peu face à une impasse. Il nous faut continuer à rester organisés comme cela pour leur tenir tête et ne pas prendre l'eau. Il nous faut aussi prendre des risques et changer quelque chose pour être plus dangereux et marquer un but.
Et même deux buts pour gagner, à cette défense qui au final de cette première phase n'aura pris que 4 buts en 8 matchs.
Tâche qui se complique avec la petite forme de Nouf ce soir qui cèdera sa place assez rapidement en seconde période.

Dans cette seconde période, nous allons tout d'abord poursuivre notre bel effort, puis prendre l'eau peu à peu... jusqu'à finir sur un score difficile à digérer.
Mermoz peut alors, avec l'avantage au score, dérouler ces actions et faire tourner tous ses joueurs sereinement.
Nous sommes de moins en moins dangereux. En fin de match notre mission se résume à prendre le moins de but possible.
Dans la continuité de la première période, nous nous défendons bien. Mermoz aussi. Un bon centre avec remise en retrait pour une frappe bien cadrée est stoppée en deux temps par Cyrilus. La relance est patiente. Le centre de Nouf est défendu alors que Nico était en embuscade.

Le craquage s'installe. Nous prenons le second but alors que notre jeu ne s'effrite pas trop. Au jeu d'une attaque chacun son tour, sur une frappe ras de terre hos de la surface, Cyrilus ne parvient ni à capter le ballon, ni à l'écarter suffisament. Deux de leurs joueurs ont mieux suivi la frappe, et l'un d'eux n'a plus qu'à pousser la balle dans le filets.

De notre côté, les petites défaillances s'accumulent. Nos actions ont du mal à amener une frappe. Tandis qu'en défense, nous commettons des petites erreurs. Le débordement de Chouk se conclue par un centre forcé et contré. Leur contre attaque rapide en passes courtes les approche rapidement près du but. Alex est sur la trajectoire de la dernière passe en profondeur. Maheureusement le ballon lui passe par dessus le pied. Leur attaquant d'un extérieur du pied décroisé, à bout portant, inscrit le troisième but pour mermoz.

Ensuite sur un corner tiré de la gauche, à nouveau leur vivacité en seconde période accentue la différence. Le buteur surgit au second poteau et catapulte le ballon dans la lucarne. Et de quatre.

Leur cinquième but est joli. Contre attaque en une touche de balle. En deux passes ça fait but. Nous étions montés en surnombre pour sauver l'honneur. Notre repli défensif a été insuffisant.

Cette action qui evrait nous rassurer un peu sur la force mermoz. Ils ne marquent pas à chacune de leurs incursions. L'histoire se répète sur une relance qui devient forçée en cette fin de match, où nous courons après notre but, ils interceptent une passe en profondeur facilement. Le joueur qui s'est rendu maître du ballon peut s'avancer tranquillement. Il tire ça attérit sur la barre. (double barre même) Le score reste à 0-5.

Corner à droite pour Mermoz. Tout le monde passe au travers devant les buts. Chouk contrôle la balle au second. Il relance précipitemment, se sentant menacé par pas grad chose. Il relance mollement. Nouvelle interceptionplus précoce. Tire moins brillant que les autres. Le ballon rebondit lentment sur la pelouse, trois quatre fois, avant de venir s'écraser sur le poteau, et de rentrer sans que personne ne l'aie dévié. 0-6.

Bis repetita. Corner sur la droite pour Mermoz. Cette fois le corner rentre directement. Ca fait moins de risque de faire des erreurs. Ca fait 0-7. Un but de plus sur la dernière action du match.

Fin d'un match qui laisse un goût amer. L'impression de pouvoir tenir tête à cette équipe est gâchée par le nombre de buts que nous encaissons.
Beaucoup d'erreurs individuelles qui coûtent plus cher que lors des autres matchs. Surtout sur notre moral qui s'éfiloche au fur et à mesure du match.
Il est clair que ce n'est pas lors de nos 2 confrontations avec Mermoz que nous perdons les points que nous aurions pu avoir en plus après 8 premiers matchs.
Bonne chance à Mermoz pour les play-offs.
Dans l'autre rencontre Guignol bat Cosmos 3-2. Ce qui fait qu'avec ces 2 équipes nous sommes 3 à terminer avec 15 points au compteur. Cosmos passe avec Mermoz au bénéfice d'une meilleure différence de buts. Nous terminons quatrième.

Un débat partage l'équipe sur le nombre de passes nécessaires à la mise en position de frappe. Faisons nous trop de passes, au détriment du nombre de frappes pendant le match ?
J'emprunte la première personne pour donner ma position.
Je ne pense pas que nous fassions trop de passes. Plutôt que notre jeu de passes est fragile et défaillant. Il y a beaucoup de ballons que nos perdons parce qu'une passe est imprécise, ou pas assez appuyée. Je ne parle pas des passes où on prend plus de risque pour lancer quelqu'un dans la profondeur en jeu rapide. Je suis focalié sur les temps de possession de balle et de conservation du ballon qui amorçent nos attaques.
Les appels de balle sont aussi coupables dans nos déchets. Il n'y a pas assez d'appels dans les pieds devant son vis-à-vis.
Je veux bien avoir ce vrai débat lorsque le jeu de passes sera meilleur.

Je reste convaincu qu'une passe courte est plus facile a réalisée techiquement qu'une ouverture en l'air par dessus une défense et que de cadrer une frappe hors de la surface.

Pour finir, je relativise dans les 2 sens l'exacerbation de ce débat, à l'occasion de cette défaite.
Premier point : lorsque tout sourit, et la victoire avec, je n'entends pas ces propos. Peut être est ce parce que nous frappons plus lors des autres matchs ?
L'autre point, que j'apprécie, c'est que nous cherchons à nous améliorer contre les plus forts.

6 commentaires:

Anonyme a dit…

20 bonnes premières minutes. Match difficile tout de même contre des joueurs très remontés. Quelques approximations, voire beaucoup.

Merci Chouk pour ce résumé tout en effleurage...

Anonyme a dit…

Tout en effleurage...
pas assez critique...
la critique je la réserverai pour entre nous.
sur le blog je montre des faits.
ça me parait une bonne idée.
bon allez plus que 2 buts et je boucle ce résumé que je fais avec moi d'envie que les autres.

Anonyme a dit…

Oui, je comprends que ce résumé soit difficile a faire, ça fait mal...mais il y a toujours de bonnes leçons a tirer des défaites...je suis sur que le prochain on le gagne(j'ai des infos...).Merci encore pour ce traivail d'effleurage... et ouvrons un débat sur les passes...

J'espère que tu remets bien de tes blessures...

Biz

Anonyme a dit…

Anonyme c'est Yanos

Anonyme a dit…

Enchanté anonyme !

Anonyme a dit…

Merci à Chouk pour ce résumé, pas facile à faire...

L'une des clés du match, et en particulier de la 2ème mi-temps, est visible sur la vidéo du 5ème but : Ben joue avant-centre. C'est pas moi qui le dis, c'est Yanos qui s'en étonne alors qu'il est en train de filmer.

Contre une bonne équipe comme Mermoz, personne n'a le droit de quitter son poste et de jouer comme si c'était dimanche. On se prend un but sur l'action mais au moins 4 buts sur les 7 qu'on se prend sont dus à un problème de placement défensif.


Ensuite, sur le jeu en lui-même, on a sans doute trop cherché à jouer en passes courtes dans ce match. On est souvent très exigeant dans la qualité de notre jeu. Il faut parfois savoir l'être moins, surtout contre un adversaire supérieur.

Le problème n'est d'ailleurs pas de savoir si on doit jouer plus ou moins en passes courtes. Il s'agit d'adapter notre jeu autant que possible aux circonstances et à l'adversaire du jour. Ce qui n'est pas évident car on ne connait généralmeent pas les adversaires à l'avance et il faut donc réagir vite. Mais le dernier match est un bon exemple à ce niveau là.

Ne pas oublier ces 25 premières minutes exemplaires de notre part, jusqu'à la sortie de Nouf malheureusement diminué ce jour-là.

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